Yoseikan Budo
Le Yoseikan budo est un art martial développé à la fin des années 1960 et fondé officiellement en 1975 par Hiroo Mochizuki, né en 1936 à Shizuoka (Japon) et fils de Minoru Mochizuki à qui il doit l'essentiel de ses connaissances. Cette méthode originale met en évidence la logique commune entre les différentes techniques de combat à mains nues ou avec armes, fil conducteur appelé « mouvement ondulatoire ». La puissance du corps tout entier est sollicitée puis transmise à un membre ou une extrémité, par un mouvement d’onde. Ceci permet d’optimiser la puissance et l’efficacité de tout mouvement.
Le répertoire technique et pédagogique étant en perpétuelle évolution et amélioration, les possibilités sont quasiment infinies. Les seules limites étant la créativité de l’enseignant et le respect de l’intégrité physique des pratiquants.
Les pratiquants portent une tenue formée d'une veste croisée bleu marine et un pantalon blanc à bande bleue. Débutant ou créateur de la discipline, tous portent la même ceinture blanche et bleue, représentant l'union du yin et du yang et symbolisant le principe d'onde.
Les activités
MMA
Arts martiaux mixtes
Les arts martiaux mixtes, souvent désignés par le sigle anglais MMA pour mixed martial arts, anciennement appelés combat libre ou free-fight, sont un sport de combat de percussion-préhension, combinant les techniques de percussion telles que coups de pied, de poing, de genou et de coude, mais aussi les techniques de préhension en corps à corps, de projections et de soumission ainsi que les techniques particulières de percussion au sol.
Boxe Thaï
boxe thaïlandaise ou encore boxe thaï, est un art martial et un sport de combat, classé en Occident parmi les boxes pieds-poings. Elle est surnommée l’« art des huit membres » en référence aux huit parties utilisées des bras et des jambes2. Les pratiquants sont appelés nak muays.
Le muay-thaï trouve son origine dans des pratiques martiales ancestrales, notamment dans le muay boran (boxe traditionnelle) et le krabi krabong (pratique avec les armes) tous deux issus originellement du kung-fu chinois3,4 et particuliairement du Ang Quan ou Guangxi Zhuang Quan5,6. Elle est la plus populaire des boxes du Sud-Est asiatique (boxe birmane, boxe khmère, boxe laotienne, boxe vietnamienne, boxe chinoise) et doit sa popularité au fait qu’elle est une discipline nationale professionnalisée. Sa pratique permet à de nombreux sportifs (même très jeunes), entraîneurs, managers et promoteurs, d'en vivre. Elle représente un marché lucratif en Thaïlande générant autour d’elle une économie non négligeable. Comme les boxes apparentées, elle a la réputation d’être une pratique de combat particulièrement virile et on lui reproche, par erreur, de répandre l'idée selon laquelle « tous les coups sont permis ».